Nos lectures de l'été

En cette période estivale, c'est l'occasion de prendre un peu de temps pour soi. L'activité est moins dense et le temps plus propice à élargir ses connaissances du métier. Nous vous recommandons 2 ouvrages (lu par nos adhérents). Ils sont soit sources d’idées nouvelles, soit une invitation à une introspection sur notre façon d’exercer le plus beau métier du monde : être au service des autres…  

 1er ouvrage :

"Partager le pouvoir, c’est possible", Eric Albert, Albin Michel

 Ce nouveau livre d’Eric Albert est une invitation à l’évasion et à une introspection. Il nous incite à nous questionner sur les processus RH, la gouvernance mais surtout nous pousse à essayer d’imaginer à quoi ressembleront les sociétés de demain. La modernité place l’Homme et la confiance au centre de la création de valeur. Le rôle premier du management sera de favoriser les collaborations plutôt que la compétition. L’épanouissement, le plaisir et l’engagement décuplent les forces de la première richesse de l’entreprise, les femmes et les hommes qui la composent. Cette vision est étayée par de nombreux exemples de sociétés de toutes les tailles et de tous les secteurs qui innovent en modifiant radicalement leur façon de fonctionner : et ça marche… plutôt très bien même.

2ème ouvrage : 

"Comment la DRH fait sa révolution", François Eyssette et Charles-Henri Besseyre des Horts, Editions Eyrolles

 Ce livre se base sur une étude et des entretiens menés auprès de DRH d'entreprises du CAC 40 en 2013. L’évolution rapide du contexte économique ces dernières années combinée à l’arrivée d’une nouvelle génération et d’une révolution technologique (révolution numérique) ont provoqués à leur tour de profonds changements dans la gouvernance des fleurons de notre économie. La position des comités de direction la plus directement impactée est celle de la DRH. Cette enquête nous ouvre les yeux sur les nouveaux enjeux de la fonction, mais aussi sur les répercussions de ces derniers sur les profils et compétences des personnes qui incarnent les RH : orientation et proximité  business, capacité à accompagner la transformation, expertises techniques, développement des talents, valeurs et cultures d’entreprise… Beaucoup de situations décrites vous rappelleront que ce que nous vivons quotidiennement dans nos entreprises n’est pas une exception. Enfin, ce livre nous fait réfléchir sur le positionnement de la fonction RH et sur les attentes qu’a le business à son égard. Chacun trouvera son ambition pour la fonction RH dans le futur.

 

Excellentes lectures à toutes et tous…

A vos crayons et autres smartphones !!!

AGENDA 2ème semestre 2014 DE L’ANDRH GROUPE ORLEANAIS

- Le 23 septembre à 18h30 :

Impacts des réseaux sociaux sur la communication RH avec Arnaud Pottier Rossi, Directeur Associé de l’agence Kalaapa (http://www.kalaapa.com/#qui viendra nous éclairer sur : les nouveaux enjeux pour les DRH ? ; La digitalisation des fonctions RH : plus que des outils, une refonte du métier ; Comment la communication interne doit elle se positionner vis-à-vis de ces nouveaux modèles et usages ?

Vous pouvez dès à présent vous inscrire en cliquant sur : https://docs.google.com/forms/d/13K5whRQdH9SG044slI3u2YevywHPGNZMJY0vNU11uVY/viewform?usp=send_form

- En Octobre :

Visite d'une entreprise (à déterminer)

- Le 15 octobre à 18h, événement DCF en partenariat :

« Être acteur de sa réussite dans un monde incertain » avec Olivier Soudieux.

- En Novembre, événement en partenariat Université/ANDRH :

Les trophées en herbe.

- En Décembre :

Le fait religieux en entreprise

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C’est avec grand plaisir que nous vous accueillons à chacun de nos événements. Vous en êtes les 1ers destinataires et surtout les 1ers acteurs.

La Brève des Etudiants

Alternance, les entreprises demeurent volontaristes

Plus de deux ans après l’entrée en vigueur de la Loi Cherpion, un peu plus de 600 000 jeunes bénéficient aujourd’hui d’un contrat en alternance. Les marges de progression restent importantes et l’objectif ambitieux, mais nombre d’entreprises continuent d’être volontaristes.

Des objectifs ambitieux

En 2012, près de 615 000 jeunes avaient choisi de passer un diplôme par le biais  de l’alternance (435 000 en contrat d’apprentissage, 180 000 en contrat de professionnalisation), et tous les secteurs d’activité sont concernés.  

Si les chiffres ont stagné, voire baissé en 2013 (1), les objectifs restent ambitieux. Le gouvernement a lancé en septembre dernier une  concertation avec les partenaires sociaux, les organismes consulaires et les acteurs territoriaux pour atteindre 500 000 apprentis d’ici à 2017. Parmi les propositions avancées par le ministère du Travail, la fusion de la taxe d’apprentissage et de la Contribution au développement de l’apprentissage (CDA), la rationalisation des 147 Organismes Collecteurs de la Taxe d’Apprentissage (OCTA) à une quarantaine, et la sécurisation du parcours de l’apprenti pour lutter contre les ruptures avant terme. L’idée étant de traduire certaines de ces dispositions dans la loi sur la formation professionnelle qui sera discutée en début d’année au Parlement.

Les entreprises restent mobilisées

En attendant, de nombreuses entreprises intègrent l’apprentissage dans leur GPEC, parce que cette formule leur permet de préparer l’avenir en identifiant et formant des talents très en amont et en sécurisant ainsi leurs futurs recrutements. « Nous menons une politique volontariste depuis 2012, détaille Dominique Dervieux, directrice des relations écoles chez CGI Business Consulting, société spécialisée en management et technologies qui emploie aujourd’hui plus de 300 alternants. Nous avons par exemple identifié les filières cibles et travaillé un argumentaire pour lever les freins chez nos managers. Nous avons expliqué en quoi consistait l’alternance, l’accompagnement de ces jeunes, différent de celui des stagiaires. Dans nos métiers, le rythme en alternance n’est pas facile à gérer sur certaines missions mais l’alternance contribue à diversifier les profils, elle permet de former les jeunes aux valeurs de l’entreprise et de détecter des viviers de talents. »

Veiller à transformer l’essai

Incitées à accueillir toujours plus d’alternants, les entreprises se préoccupent aussi de leur insertion post-formation, en cherchant notamment à améliorer le taux de transformation des contrats d’alternance en CDI. A l’instar de Carrefour qui souhaite dépasser les 50 % de contrats en alternance transformés en CDI. Thales organise pour sa part un forum interne qui permet aux alternants de rencontrer les recruteurs de l’ensemble des entités du groupe. Cette sorte de speed recruiting a débouché en 2013 sur une soixantaine de propositions.

 (1)   Ce recul est lié à la crise et doit être nuancé au regard de la hausse importante enregistrée en 2011

 Source : http://recruteurs.apec.fr/Recrutement/Pratique-RH/A-la-Une/Cette-semaine/Alternance-les-entreprises-demeurent-volontaristes